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Assurance Objets d'art et précieux

L’art, un patrimoine à préserver précieusement

Faut-il ou non assurer ses œuvres d’art et son patrimoine artistique ?

Pas besoin d’être un collectionneur averti pour se poser cette question. Que ce soit pour investir, ou simplement par passion, tout amateur qui achète régulièrement des œuvres ou dont la collection est supérieure à 50 000 euros, devrait envisager la protection de ce patrimoine.

On pense souvent que l’assurance de l’art est chère et réservée aux plus aisés.

Mais c’est une idée reçue. En moyenne, il faut compter environ 500€ par an de cotisation pour assurer 200 000€ d’objets d’art et environ 1000€ jusqu’à 500 000€, ce qui est loin d’être un luxe inabordable. Nous recommandons aux amateurs ou heureux possesseurs d’objets d’art de souscrire un contrat spécifique à partir de 50 000€ de patrimoine artistique. Lorsqu’un tableau mal accroché tombe sur le dossier d’une chaise et s’éventre, ou que les travaux de l’immeuble mitoyen font trembler la vitrine de porcelaines chinoises, on se dit que la dépense n’était pas inutile ! Il faut savoir que dans
la multirisque habitation classique, les objets de valeurs sont généralement couverts de façon limitative, d’où la nécessité de souscrire par l’intermédiaire de son courtier ou agent habituel, un contrat spécifiquement adapté à la protection des objets d’art.

Deux types de valeurs d’assurance sont proposés au propriétaire à la souscription du contrat : valeur déclarée ou valeur agréée.

Dans le cas où l’on choisit la valeur déclarée, on s’assure pour une valeur globale. Ainsi le jour du sinistre, ce sera à l’assuré de fournir la preuve de la possession et de la valeur de biens assurés (via des factures d’achat, des bordereaux de vente, etc.). Les compagnies spécialisées dans l’assurance de l’art ont mis en place une valeur dite «agréée» qui permet quant à elle, dès la souscription du contrat, de s’accorder avec l’assureur sur une liste détaillée et chiffrée. Cette approche prend en compte la nature et la sensibilité même des œuvres et permet ainsi de garantir au plus près de la réalité du marché.

Enfin, dans notre époque où le goût des belles choses et l’attachement aux beaux objets et au cadre de vie deviennent une forme intense de l’art de vivre, il existe une autre solution à ne pas négliger : la multirisque habitation haut de gamme. Celle-ci permet d’intégrer dans un même contrat les objets d’art, mais aussi tout le contenu de l’habitation, de l’écran plasma dernier cri, à la paire de fauteuil Jean Royère, en passant par la cave à vins, ainsi que les décors et embellissements conçus par les architectes et décorateurs. Le contrat décline également de multiples garanties et extensions inhérentes à un contrat haut de gamme qui ne laisse rien au hasard. Un contrat à privilégier pour des contenus dont les objets d'art et précieux n'excèdent pas 50 000 € et dont le montant global du mobilier est supérieur à 150 000 euros...

Pourquoi vaut-il mieux passer par un assureur spécialiste ?

Faire appel à une compagnie spécialisée présente des avantages non négligeables. Avec PFA Assurances, cet apport de valeur est endossé par une fonction originale, celle du délégué artistique, qui dispose d’une double compétence en assurance et en histoire de l’art, et qui exerce un rôle de conseil auprès de la clientèle. Lorsqu’il visite les risques, il indique les mesures de prévention et de protection les plus adaptées contre le vol et l’incendie, en prenant en compte la nature des objets d’art. Il peut également apporter des conseils en matière de conservation des œuvres ou orienter les clients vers des professionnels pour la restauration, le transport ou le stockage des objets d’art. A la demande du client, le délégué artistique pourra réactualiser un inventaire, afin que l’assuré soit indemnisé en adéquation avec les valeurs de marché le jour du sinistre. En somme, le délégué artistique juge avec l’œil du connaisseur, instaure une relation de confiance avec la clientèle, et apporte un vrai service.

Quelles précautions pour prévenir les vols et protéger ses œuvres d’art ?

Quelques conseils de bon sens : toujours bien fermer sa porte à clé et brancher son alarme, demander à un voisin d’inspecter la maison pendant les absences prolongées, ou rendre celles-ci difficiles à repérer par de la musique ou de la lumière. L’autre conseil est de réaliser un inventaire. On n’y pense pas forcément, mais le jour du sinistre, et notamment de vol, cette documentation est essentielle pour retrouver l’objet mais aussi pour prouver sa propriété ! Un dernier point important pour les collectionneurs qui craindraient la fiscalité (une autre idée reçue) : depuis 2004, les assureurs n’ont plus à déclarer à l’administration fiscale les contrats objet d’art de leurs clients. Donc ils n’ont plus aucune raison pour ne pas s’assurer. Pour qu’ils puissent enfin dormir sur leurs deux oreilles, faites appel aux professionnels de l’art !

 


 

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